L’association des Vieilles soupapes du Ried a profité du dernier dimanche de janvier pour s’élancer sur les routes du Rallye des neiges, sous la pluie. (Voir aussi page précédente).
De 1936 à 1957, le constructeur Anglais Sydney Allard proposa des bijoux de cabriolet.
Bonne vision à travers l’écran du cabriolet, qui prend la pluie, comme les passagers.
Le détail immuable à l’arrière d’une R12, le petit chien qui remue la tête dans les virages…
De 1936 à 1957, le constructeur Anglais Sydney Allard proposa des bijoux de cabriolet.
Bonne vision à travers l’écran du cabriolet, qui prend la pluie, comme les passagers.
Le détail immuable à l’arrière d’une R12, le petit chien qui remue la tête dans les virages…
Les amoureux et les collectionneurs de véhicule automobile à roues, propulsé par un moteur à combustion et explosion, avaient rendez-vous dimanche matin à Sélestat pour le départ de la 24e édition du Rallye des neiges. Sur le parking du supermarché du quartier Ouest, les premiers sont arrivés dès 8 h pour un départ prévu à 10 h. On ne sait jamais, quand on conduit un véhicule de collection, tout peut arriver. L’ambiance était décontractée et tous les pilotes des bijoux d’horlogerie datant des années 20 aux années 80 étaient heureux de se revoir pour ce rendez-vous de plus en plus couru et heureux de parler mécanique.
« Si une petite panne arrive, nous sommes tous solidaires »
« Il y a 24 ans, il y avait moi et ma compagne Doris, mais aussi Doris et moi… Les débuts ont été compliqués. J’ai eu l’idée de lancer ce rallye, au milieu de l’hiver, et en passant quelques coups de fil, nous étions finalement 15 sur les routes. Cette année, il y a 66 véhicules d’inscrits, avec les pilotes, les copilotes et la famille, on ne devrait pas être loin de 150 personnes sur la route. Par contre, c’est la pluie qui est annoncée. Pour la neige, il faudra repasser… », résumait, jovial, Francis Haegeli, président de l’association des Vieilles soupapes du Ried. À ses côtés, Jacques Sava, le trésorier de l’association, ajoute : « Les participants viennent du Sud au Nord de l’Alsace, il y a même une voiture qui vient de Moselle. Les véhicules sont forcément entretenus et soignés par leurs propriétaires, mais si une petite panne arrive durant le rallye, nous sommes tous solidaires. » Entre les Allard, Triumph, Porsche, BMW, Renault, Citroën et Peugeot, les souvenirs et les années défilent. Avec un nouveau parcours cette année, qui traverse le Ried avant de « monter » vers Breitenbach où la pause de midi est prévue, la neige ne devait pas être au rendez-vous. « Cela fait déjà trois ans que le Rallye des neiges se fait sans neige… Mais le plus important, ce sont les échanges, l’amitié partagée, la fraternité, nous sommes avant tout collectionneurs et passionnés de nos automobiles, amoureux d’une époque, d’une conception et d’une beauté mécanique, hélas révolue », ponctuait Francis Haegeli, avant de s’élancer au volant de sa 403 noire de 1957, modèle break, pour l’intendance et pour avoir de la place pour Orson, le Saint-Bernard familial, mascotte du rallye.